samedi 19 juillet 2008

Sarkozy et l'eugénisme



Jusqu'en 1933, l'eugénisme était considéré comme une technique de l'arsenal scientifique. Il s'agissait d'améliorer telle ou telles souches humaines à travers le contrôle de la reproduction. À travers l'eugénisme, les scientifiques espéraient éliminer les pathologies héréditaires (on parle d'eugénisme médical) ainsi que les déviances sociales qui pourraient avoir une origine héréditaire, par exemple la criminalité là où celle-ci se révèlerait congénitale.
Une politique eugéniste particulière propre à l'Allemagne nazie s'est mise en place dès 1933. Elle consistait:

- d'une part à favoriser la fécondité des humains considérés comme supérieurs. (Politique pro-nataliste, soutien familial, pouponnières, lebensborn ...)

- d'autre part à prévenir la reproduction des humains considérés comme génétiquement déficients (diabétiques, myopes, etc.) et de ceux considérés comme inférieurs ou mentalement non désirables (les criminels, arriérés mentaux, etc.).

L'Allemagne a cherché à lutter contre l'avortement pour les femmes considérées comme supérieures, alors que dans le même temps la circulaire secrète de 1934 autorisait l'avortement pour les femmes devant être ultérieurement stérilisées. Le décret secret de 1940 a été plus loin en rendant obligatoire l'avortement pour les femmes « inférieures ». 200 000 femmes furent ainsi stérilisées jusqu'en 1945.

Un autre exemple est celui de l'homosexualité, considérée par cette mouvance comme une maladie. L'Allemagne eugéniste proposait aux homosexuels le choix entre la castration volontaire ou la mise en camps de concentration.

Avant même l'arrivée d'Hitler au pouvoir, une majorité de scientifiques et d'hommes politiques étaient favorables à l'eugénisme. La loi de 1934 portant sur la stérilisation eugénique s'est mise en place à l'aide de la participation active du docteur Gütt (médecin haut fonctionnaire), de Falk Ruttke (juriste) et Ernst Rüdin (psychiatre génétique suisse). Cette loi impose la stérilisation obligatoire pour les malades atteints de neuf maladies considérées comme héréditaires ou congénitales (cécité, alcoolisme, schizophrénie, ...). On estime que 400 000 Allemands ont été stérilisés entre 1934 et 1945. Ces stérilisations ont fait l'objet d'un quasi consensus dans la communauté médicale allemande.

D'autres pratiques, hors cadre légal, ont été utilisées pour éliminer les personnes indésirables, camps de concentration pour les alcooliques, criminels, délinquants, asociaux divers, castration des criminels sexuels et homosexuels, stérilisation des enfants métis nés de mères allemandes et pères africains, nord africains, indochinois de l'armée d'occupation française, extermination des tziganes et des juifs.

L'eugénisme allemand et ses variantes suédoise et états-unienne n'étaient pas des actes isolés de pervers, mais au contraire le résultat d'une politique d'élimination systématique, basée sur des techniques « scientifiques », et organisée par l'administration.

Il est également intéressant de noter que cette forme d'eugénisme avait remis en avant une notion déjà considérée mythique : celle de « race aryenne » ; les anthropologues de l'époque parlaient plutôt de race nordique ou de race alpine.

En 2007...

Lors d’un entretien avec Michel Onfray pour le journal Philosophie Magazine, Nicolas Sarkozy a affirmé que les comportements comme la pédophilie ou le suicide avaient une origine génétique.

Extrait

Michel Onfray : (...) on ne naît pas homosexuel, ni hétérosexuel, ni pédophile. Je pense que nous sommes façonnés, non pas par nos gènes, mais par notre environnement, par les conditions familiales et socio-historiques dans lesquelles nous évoluons.

Nicolas Sarkozy : Je ne suis pas d’accord avec vous. J’inclinerais, pour ma part, à penser qu’on naît pédophile, et c’est d’ailleurs un problème que nous ne sachions soigner cette pathologie.

Il y a 1 200 ou 1 300 jeunes qui se suicident en France chaque année, ce n’est pas parce que leurs parents s’en sont mal occupés ! Mais parce que, génétiquement, ils avaient une fragilité, une douleur préalable.

Prenez les fumeurs : certains développent un cancer, d’autres non. Les premiers ont une faiblesse physiologique héréditaire. Les circonstances ne font pas tout, la part de l’inné est immense.

(...)

Ce matin sur France 2, Nicolas Sarkozy a défendu cette prise de position et réitéré ses propos.

« Moi, j’ai avancé ces idées pour en débattre. A partir de ce moment-là, Bayrou dit ’glaçant’. S’il ne veut débattre de rien, alors ne débattons de rien ».

« Les Français, on va leur dire : ’dormez-bien, il n’y a qu’à acheter des somnifères et on ne s’occupe plus de rien et on ne résout aucun des problèmes de la société française’. C’est quand même extravagant ».

« Qui peut me dire que c’est normal d’avoir envie de violer un petit garçon de trois ans ? (...) Quelle est la part de l’inné et de l’acquis » ?

« Au moins débattons-en, quand même, ne fermons pas la porte à tout débat. Si on ferme la porte à tout débat, cela veut dire qu’il n’y a rien à soigner, rien à guérir ».

« Si Mme Royal et M. Bayrou sont choqués dès qu’il y a une idée nouvelle, ce n’est pas la peine d’être candidats. »

Nombreuses critiques

De toutes part s’élèvent les protestations contre les conceptions du candidat de l’UMP. Politiques, scientifiques et médecins soulignent non seulement la fausseté mais aussi la dangerosité d’une vision où l’homme serait prédéstiné par ses gènes.

Au premier chef, le généticien Axel Khan qualifie, dans une tribune publiée par Marianne, la thèse de Nicolas Sarkozy de « ridicule et fausse ».

« La vision d’un gène commandant un comportement complexe tel que ceux conduisant à l’agressivité, à la violence, à la délinquance, à la dépression profonde avec dérive suicidaire, est ridicule et fausse ».

Son collègue André Langaney, sur France Info, a souligné que ces déclarations rappellent « ce que voulaient faire des gens pendant la deuxième guerre mondiale ».

« Il y a des scientifiques d’extrême droite qui pensent qu’on a tout à la naissance et qu’on ne peut plus rien changer. Si on suit ces gens-là, il faudrait presque faire des tests génétiques à la naissance ou faire un tri des embryons pour éliminer les pédophiles avant qu’ils naissent ».

Dans la classe politique, les réactions sont tout aussi vives.

François Bayrou a jugé ce propos « glaçant ».

« Ce sont des propos qui ne sont plus des propos humanistes, c’est glaçant. Dire que les adolescents qui se suicident le font parce qu’ils sont nés comme ça, c’est quelque chose qui nous détournerait de notre travail de prévention, de soins ».

« C’est un propos très grave, ça voudrait dire qu’on n’a aucune chance, que son destin est joué à l’avance. Je ne crois pas qu’il y ait un médecin, un psychiatre en France qui puisse entendre ces propos sans frémir ».

« Si on voulait pousser, ce sont des propos comme on n’en a pas tenus en Europe depuis très longtemps ».

Philippe de Villiers s’est déclaré « abasourdi » par les conceptions de Nicolas Sarkozy, estimant qu’elles « relèvent d’un autre âge ».

« Il n’y a pas de pré-déterminisme et je trouve qu’il y a quelque chose dans cette déclaration qui conduit tout droit à une société que je ne veux pas, celle de l’eugénisme. La psychologie, la psychiatrie, toutes les sciences de l’humeur ont fait beaucoup de progrès. On sait beaucoup plus aujourd’hui comment traiter certaines déviances parce qu’on les connaît mieux ».

L’église a elle aussi manifesté son inquiétude en la personne de l’Archevèque de Paris, André Vingt-Trois qui s’est exprimé sur RTL.

« L’homme est libre. Je voudrais que l’on n’oublie pas aussi que l’on est dans une société qui fait une chasse génétique »

« Quand on décrète que des enfants atteints de trisomie 21 ne doivent pas naître, qu’est-ce qu’on fait ? De l’eugénisme ».

« Ce qui me paraît plus grave, c’est l’idée que l’on ne peut pas changer le cours de l’existence (...) Dire que quelqu’un est prédéterminé par la famille qui l’a entouré, les conditions dans lesquelles il a vécu, cela veut dire que l’homme est conditionné absolument ».

"Tout devient possible" et c'est ça qui est grave!



L'histoire du traitement "social" des personnes handicapées...

De 1933 à 1945, Adolf Hitler et ses séides ont mis en pratique une politique d'hygiène raciale qui comportait sa case Handicap. Dès le 1er janvier 1934, quelques mois après avoir pris le pouvoir, le Parti National Socialiste allemand mettait en oeuvre cette politique qui instaurait la stérilisation systématique des personnes ayant un handicap d'origine congénitale : surdité, cécité, maladies mentales, malformations physiques, épilepsie... Le nazisme ne réservait ni place ni rôle aux personnes handicapées : considérées comme improductives et inutiles, elles constituaient une charge pour une Allemagne à laquelle une tâche était assignée, dominer le Monde et lui imposer une économie capitaliste de type nouveau.

La documentariste Brigitte Lemaine est l'une des rares à s'être intéressée au sort subi sous le nazisme par les personnes handicapées; si elle a axé son travail sur les sourds, elle nous apprend beaucoup sur les autres catégories de handicap. Le point de départ de son travail remonte à 1993 : la bibliothèque de Bagnolet (93) avait organisé une rencontre sur les sourds sous Hitler. On y avait appris que 210 sourds juifs français avaient été déportés, et que des survivants avaient fondé, à Tel Aviv (Israël), un mémorial devant recenser les 6.000 sourds assassinés dans les camps d'extermination. Ils soulevaient également un point important: la langue des signes n'est pas une langue écrite. Aussi, leur histoire vécue est transmise oralement; en l'absence de travaux de recherche historique, elle risque de disparaître des mémoires. Le documentaire "Témoin Sourds, témoins silencieux" de Brigitte Lemaine contribue à perpétuer le souvenir de ceux qui, handicapés, étaient condamnés à mort par le régime nazi.

Un travail difficile, comme l'évoque Bernard Mottez, sociologue au Centre National de la Recherche Scientifique, quand il parle des travaux d'un chercheur allemand : "Quand il se rend dans les écoles, les dossiers disparaissent entre le moment où il s'annonce et celui de sa visite". Alors, ce sont des victimes du nazisme qui racontent les persécutions dont elles furent victimes dès l'arrivée d'Hitler au pouvoir. Le professeur Horst Biestold rappelle que dès le 15 juillet 1933, six mois après la prise du pouvoir par le Parti National Socialiste, la loi d'hygiène raciale est votée par le Parlement allemand. Une femme sourde évoque les conditions de sa stérilisation forcée; on retirait l'utérus aux femmes, une vasectomie était imposée aux hommes. Sur les 100.000 sourds allemands d'alors, le tiers a été stérilisé. Les réfractaires étaient déportés. Parmi les sourds, des groupes nazis s'étaient constitués, leurs membres dénonçant ceux qui refusaient la stérilisation. L'Eglise elle-même milita pour la stérilisation. Des enquêteurs se rendaient dans les écoles pour recenser, avec l'aide du corps enseignant, les sourds à "traiter". Il n'était pas fait exception des personnes handicapées, bien au contraire, dans la politique d'extermination des juifs : les chercheurs estiment à 6.000 le nombre de sourds juifs qui ont été déportés dans les camps de la mort.

La population allemande était endoctrinée pour accepter ce "traitement" des personnes handicapées. A l'école, ce problème d'arithmétique était, par exemple, soumis aux élèves : "Un malade mental coûte quotidiennement environ 4 Reichsmarks, un infirme 5,5 RM, un criminel 3,5 RM, un apprenti 2 RM. Faites un graphique avec ces chiffres. D'après de prudentes estimations, il y aurait en Allemagne 300.000 malades mentaux, épileptiques, etc. qui reçoivent des soins permanents. Calculez combien coûtent annuellement ces 300.000 malades mentaux et épileptiques. Combien de prêts non remboursables aux jeunes ménages à 1.000 RM pourrait-on faire si cet argent pouvait être économisé ?". Mais le fondement "scientifique" de la politique nazie se trouve chez des tenants du darwinisme; c'est le cas dans l'ouvrage publié en 1920 par le juriste Karl Binding et le psychiatre Alfred Hoche, "Une vie sans valeur de vie". Ce qu'Adolf Hitler traduira dans "Mein Kampf" : "La nature ne destine à vivre que les meilleurs et anéantit les faibles".

Le programme d'extermination des handicapés et malades mentaux commence en 1940, ce sont des médecins qui ouvrent le robinet dans les chambres à gaz camouflées en douches. En effet, ce qui caractérise le programme "d'hygiène raciale" nazi, c'est qu'il a été techniquement élaboré et exécuté par des médecins : une approche scientifique de la sélection reposant sur une décision médicale de vie ou de mort, sous l'égide du Comité du Reich pour l'étude scientifique des maladies graves, héréditaires et congénitales créé et dirigé par les médecins Karl Brandt et Philip Bouhler. Les camps d'extermination furent au nombre de six, couvrant tout le territoire allemand. Les victimes étaient transportées par une société spécialisée, Gekrat, dans des autocars banalisés. Elles étaient asphyxiées dans des chambres à gaz, ou assassinées par injection médicamenteuse; leurs cadavres furent, durant la première année, incinérés.

Ce procédé prenant trop de temps, il fut remplacé lors de la seconde vague d'extermination par l'ensevelissement en fosses communes camouflées en simples tombes. Durant la première année (1940-41), plus de 70.000 personnes furent ainsi exterminées. Des unités mobiles sont élaborées à la demande d'Heinrich Himmler, chef de la S.S : les victimes sont enfermées dans des camions dont l'échappement du moteur est dérivé pour les asphyxier. Elles sont ensuite incinérées dans les campagnes. Les techniques élaborées pour assassiner les personnes handicapées et les malades mentaux furent, jusqu'en mai 1945, déployées dans les camps d'extermination dans lesquels les juifs étaient massivement déportés. Malgré le secret imposé aux personnels qui perpétraient ces exterminations, les disparitions et l'inquiétude des familles conduirent le clergé à protester officiellement. Hitler ordonna, le 24 août 1941, l'arrêt du plan d'extermination des personnes handicapées et des malades mentaux, le programme T4. Celui-ci fut poursuivi plus discrètement jusqu'à la chute du régime nazi, en mai 1945. On estime au total à 100.000 personnes les victimes de ce programme d'extermination "thérapeutique".

Et en France ? Il sera important de savoir comment les Français se sont comportés en la matière durant les années d'occupation et de collaboration avec le régime nazi. Il est avéré que 50.000 malades mentaux internés en hôpitaux psychiatriques sont morts de faim entre 1940 et 1944. Mais la polémique n'est pas tranchée : volonté délibérée des autorités de laisser mourir ces internés ou résultat de la désorganisation de l'État, de la pénurie de ravitaillement et du délaissement des malades de la part des soignants ? Dans le même temps, il n'a pas été constaté d'augmentation significative de la mortalité dans les hôpitaux généraux. Mais il s'est bien produit un phénomène redoutable, et il appartient aux historiens de le définir et d'en tirer les enseignements. Auront-ils ce courage ?


Source: http://www.yanous.com/news/focus/focus051118.html
Source: http://www.cdh-politique.org/CDH_national.php?doc=dossier/genocide.php

mercredi 16 juillet 2008

Similitudes historiques angoissantes pour l'avenir...



"On appelle IIIe Reich l'État allemand dirigé par Adolf Hitler lorsqu'il fut parvenu au pouvoir et l'eut monopolisé."

Sarkoland en ce qui concerne la France?

"État policier et de type totalitaire, reposant avant tout sur le « pouvoir charismatique » absolu exercé par son Führer Adolf Hitler, le IIIe Reich est responsable du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale en Europe."

L'état policier, on y est déjà. Quant à la guerre, elle risque d'être civile avant toutes choses...

"Beaucoup d'industriels et d'hommes de droite, réunis autour de Franz von Papen et Alfred Hugenberg, pensaient ainsi lever l'hypothèque nazie et se servir de Hitler pour ramener l'ordre dans l'Allemagne en crise, avant de s'en séparer dès qu'il n'y aurait plus besoin de lui."

C'est la même connerie qu'à fait un certain Jacques Chirac en le prenant comme ministre.

"Or loin de se laisser instrumentaliser par les conservateurs, Hitler parvient en quelques mois à mettre l'Allemagne au pas."

C'est marrant, ça me fait aussi penser à quelque chose...

"Dans la nuit du 27 au 28 février survient l'énigmatique incendie du Reichstag. D'après les historiens actuels, tels Ian Kershaw, les nazis s'en sont servi, mais ne l'ont pas provoqué eux-mêmes comme on le supposait traditionnellement. Saisissant l'occasion, Hitler fait adopter par Hindenburg un « décret pour la protection du peuple allemand » qui suspend toutes les libertés garanties par la constitution. Un autre décret institue la Schutzhaft ou « détention de protection » préventive, qui permet d'arrêter et d'emprisonner sans aucun contrôle ni limite de temps."

Bon, on a pas eu le feu à l'Assemblée Nationale mais les libertés individuelles sont de plus en plus restrictives pour des raisons obscures. Des projets lois sur l'eugénisme, le fichage des individus, le "plaider coupable" et autres joyeusetés sorties tout droit du cerveau Sarkozien.

"De nombreuses figures de la gauche littéraire et scientifiques s'exilent, comme Thomas Mann, Bertolt Brecht et Albert Einstein dès le 28 février 1933. D'autres sont jetées en prison comme le pacifiste Karl von Ossietsky. Les nazis condamnent l'« art dégénéré » et les « sciences juives », et détruisent ou dispersent de nombreuses œuvres des avant-gardes artistiques."

En France on tue actuellement la culture pour empêcher les gens de penser.

"Dès février 1933, la persécution antisémite se déchaîne. Une loi permet à Hitler de faire révoquer 2 000 hauts fonctionnaires et 700 universitaires juifs. Le boycott des magasins juifs est lancé le 1er avril par les SA. Des Juifs sont humiliés en public, des couples mixtes promenés dans les rues avec des pancartes insultantes autour du cou."

Pour avoir épousé une étrangère, je peux vous dire qu'on en est pas loin. Les visas, titre de séjour ont remplacés l'étoile jaune...Quand on arrive à les obtenir auprès d'un personnel d'ambassade et de préfecture désagréables au possible.

"En juillet 1933, le régime adopte une loi sur la stérilisation forcée, conforme à son objectif de « purifier la race aryenne ». Des dizaines de milliers de personnes en sont victimes. Elle concerne surtout les malades mentaux, mais aussi des Tziganes, ou encore des Noirs : en 1937, Hitler ordonne de stériliser les 400 enfants nés dans les années 1920 de soldats noirs français et de femmes allemandes3. Des milliers de femmes tsiganes ne survivent pas à la stérilisation."

"Les homosexuels, détestés par le régime, sont condamnés à la stérilisation ou à la déportation en camp en vertu du paragraphe 175 du code pénal : on compte 25 000 condamnés en deux ans."

Là aussi, on s'en approche doucement. Tout ce qui ne sert à rien à l'Etat ( les étrangers sans papiers, les homos, les handicapés, les Rmistes, les non diplômés, etc...) sont les boucs émissaires de la politique Sarkozienne.

"Les rares groupes constitués de la résistance allemande au nazisme émergent à nouveau à partir de 1938. Ils sont très isolés, surtout lorsqu'après l'entrée en guerre, les résistants à Hitler sont assimilés par l'opinion à des traîtres à leur pays. Ce qui amène les historiens allemands au concept d'une « résistance sans le peuple »."

Ce n'est heureusement pas les blogs et journaux anti-Sarko qui manquent mais ils divisent les français entre eux. Et quand on a le malheur de critiquer le Führer Sarko, tout de suite c'est la levée de boucliers "Il a été élu démocratiquement, patati, patata...". Donc en gros, parce qu'un connard a été élu démocratiquement on doit le laisser tout faire. Ah bon? La démocratie excuse donc tous les abus...Donc ce qui différencie un dictateur d'un homme politique respectable c'est la façon dont il est arrivé au pouvoir et non pas ses actes? L'Histoire nous le dira...

"A partir de 1933, tous les partis, syndicats, mouvements de jeunesse ou associations non-nazis ont été dissous ou absorbés, les opposants exilés ou envoyés dans des camps de concentration, les Églises exposées à des tracasseries, les autonomies régionales supprimées au profit du premier État centralisé qu'ait connu l'Allemagne, la population soumise à la surveillance étroite de la Gestapo, certes relayée par une multitude de délateurs."

Notre Führer Sarko méprise le petit peuple et les syndicats, n'a que faire de toutes les petites gens sauf quand il s'agit de le surveiller étroitement histoire qu'il ne se rebelle pas trop.

"L'école historique allemande dite des « intentionnalistes » insiste sur la primauté de Hitler dans le fonctionnement du régime. La forme extrême de pouvoir personnel et de culte de la personnalité autour du Führer ne serait pas compréhensible sans son « pouvoir charismatique ». Cette notion importante est empruntée au sociologue Max Weber : Hitler se considère et est considéré sincèrement comme investi d'une mission providentielle."

N'est ce pas le cas de notre Führer Sarko?

"L'Allemagne se donne largement au Führer dans lequel elle reconnaît ses rêves et ses ambitions, plus que ce dernier ne s'empare d'elle. Selon Kershaw, le Führer est l'homme qui rend possible les plans caressés de longue date à la « base » : sans qu'il ait besoin de donner d'ordres précis, sa simple présence au pouvoir autorise par exemple les nombreux antisémites d'Allemagne à déclencher boycotts et pogroms, ou les médecins d'extrême-droite à pratiquer les expériences pseudo-médicales et les opérations d'euthanasie dont l'idée préexistait à 1933."

Ca fait peur mais finalement, le bon peuple français n'a t il pas voté pour le Führer Sarko parce qu'en secret il crie " Dehors les arabes!", " Y'en a marre des Rmistes!", etc...? Notre Führer Sarko est l'incarnation de toutes les frustrations de la populasse ou de gens qui se prévalent d'être l"intelligencia" quand ils ne sont finalement qu'une bande de cons.

"L'arrivée de Hitler au pouvoir marque brutalement la fin de l'âge d'or culturel qu'avait représenté la République de Weimar pour l'Allemagne. En effet, de nombreux autodafés ont lieu, surtout des livres d'auteurs juifs, communistes, etc. "

Qu'à fait notre bien aimé Führer Sarko? Diminuer les crédits pour la culture et l'intégration pour acheter des matraques. Parait que c'est plus efficace...

"La culture est dirigée : Hitler met en place un contrôle total de la presse écrite par le parti nazi, choisit les films qui passent au cinéma... La propagande passe par ces moyens de communication ; tout a pour but de mettre en avant le parti."

Notre Führer Sarko n'est il pas en train de diriger les médias dans l'ombre?

"De nombreux artistes, écrivains et savants doivent fuir d'emblée l'Allemagne nazie en raison de leurs origines juives, et/ou de leurs convictions politiques pacifistes, de gauche, antinazies, ou encore de la nature avant-gardiste de leur art."

C'est mon cas...

"La Grande dépression de 1929 s'était traduite par une montée importante du chômage dans les pays développés. En Allemagne, il y avait environ 3 500 000 chômeurs en 1930."

En France c'est pas mieux...

"Robert Ley, adhérant du parti nazi dès 1923, et élu député au Reichstag en 1932, fut chargé de l'élimination des syndicats, qui furent remplacés par le Deutsche Arbeitsfront en 1933, organisation de type corporatiste. Liée au DAF, la Kraft durch Freude (Force par la Joie) fut chargée d'offrir aux classes populaires des loisirs de masse étroitement encadrés. Elle offrit par exemple à des milliers d'ouvriers des croisières en mer Baltique sur ses deux paquebots."

Notre Führer Sarko ne s'emmerde même pas avec ça. Non mais? Offrir des croisières à des gueux? Non, il ignore totalement les syndicats. Je suis Führer Sarko, je fais ce que je veux, vous faites ce que je dicte et si t'es pas content...casse toi, pauv'con.

"Adolf Hitler avait résolu le problème du chômage par une économie de plein emploi mais pour une proportion importante dans l'armement et par la xénophobie. Il y avait 3 500 000 chômeurs en 1930, alors qu'il n'y en avait plus que 200 000 en 1938 (soit 17,5 fois moins)."

Notre Führer Sarko préfère l'option de la xénophobie.

"En comparaison avec les États-Unis ou l'Angleterre, ces chiffres sont très flatteurs, sur le papier. Mais, outre le surendettement de l'État qu'impliquait la politique de militarisation et de plein emploi, il faut ajouter que :
« Cette performance apparente fut obtenue au moyen de mesures de plus en plus attentatoires aux libertés. Ainsi, le 22 juin 1938, une ordonnance ouvrit le droit pour les autorités de réquisitionner la main-d'œuvre pour une tâche précise. Le 1er septembre 1939, c'est la fin de toute liberté en matière de choix d'un emploi."

Le RMA qui va remplacer le Rmi ou toutes les autres obligations de trouver un boulot après 2 refus consécutifs, ça ne vous dit rien?

"Enfin, en raison de la conception que les nazis avaient de la femme, celles-ci furent peu à peu cantonnées à leur rôle traditionnel."

Quand on voit les toutous de notre Führer Sarko insulter des femmes politiques de "salope"...

Enfin ( car la liste est hélas longue ) la création du Ministère de l'immigration, de l'intégration, de l'identité nationale. Les lois de Nuremberg votées en 1935 permettant à Hitler, dès 1938, de mettre en place des structures gouvernementales ayant pour seul but de contrôler l'identité nationale arienne et d'écarter tout individu, juif ou autre, ne pouvant faire preuve de ses origines me fait furieusement penser à cela.

On est mal barré...

mardi 15 juillet 2008

Après 1933...2007



En 1933, à la suite d'une élection démocratique, Hitler accédait au pouvoir dans une Allemagne rongée par la crise économique, où les citoyens ordinaires avaient subi un appauvrissement sans précédent à cause d'un chômage massif et d'une inflation galopante, créant dans l'opinion un sentiment d'amertume et le désir d'un changement fort pour remettre l'Allemagne sur la bonne voie.

Hitler était alors perçu comme "l'homme providentiel", le seul ayant l'autorité et la détermination nécessaires. Il bénéficiait du soutien du patronat et des classes aisées, en même temps que d'une partie des classes populaires victimes de la crise. Le danger représenté par Hitler était alors complètement sous-estimé ou ignoré par les médias et par la majorité de "l'intelligentsia".

Nous sommes aujourd'hui au 21è siècle, et le fascisme est de retour avec un nouveau visage. Il a évolué vers une forme "moderne", débarrassé de l'anti-sémitisme, mais en conservant les mêmes principes et les mêmes méthodes: autoritarisme, culte de la répression, mépris de la démocratie, propagation de la haine, désignation de boucs-émissaires, et absence de scrupules ("la fin justifie les moyens").

Ainsi, Nicolas Sarkozy n'est pas anti-sémite (au contraire), mais il est violent, rempli de haine, et ne supporte pas les opinions différentes de la sienne.

Autre caractéristique du fascisme, Nicolas Sarkozy ne cesse de stigmatiser des catégories de personnes en les désignant à la vindicte publique et en les utilisant comme boucs-émissaires:

- les jeunes des banlieues (les "racailles", à nettoyer au "karscher")
- les "assistés"
- "ceux qui se lèvent tard"
- les "soixante-huitards" et l'esprit de Mai 68 (cause de tous les maux de la France selon Sarkozy)
- les syndicalistes ("ces braillards", comme il dit)
- les défenseurs des droits de l'homme, qu'il appelle avec mépris les "droits-de-l'hommistes"

Son ambition dévorante, sa soif de pouvoir, le fait qu'il ne pense qu'à son intérêt personnel, sa démagogie, son mépris de la démocratie, son intolérance et sa haine font de Nicolas Sarkozy un danger majeur si il est élu. Sa soif de pouvoir est d'autant plus inquiétante qu'il a déclaré vouloir modifier la constitution pour étendre les pouvoirs présidentiels.

Les observateurs objectifs qui ont approché Sarkozy disent qu'il émane de lui de la violence. Comme il l'a souvent montré à l'Assemblée Nationale ou à Argenteuil, Nicolas Sarkozy est un violent, et il gouvernera avec brutalité, "à la cravache", il dressera les uns contre les autres, et le résultat sera une guerre civile. Les 5 semaines d'émeutes qu'il a déjà provoqué en 2005 ne sont qu'un avant-goût de ce qui arrivera si il s'empare du pouvoir.

Par ailleurs, Nicolas Sarkozy alignera la politique de la France sur celle des Etats-Unis et engagera la France dans les futures guerres américaines au Proche-Orient. A cause de la politique étrangère de Sarkozy, la France subira des attentats sanglants comme ceux de Madrid ou de Londres. Et ces attentats lui fourniront le prétexte pour réduire encore les libertés et parachever ce qu'il a commencé au ministère de l'intérieur: l'instauration d'un état policier fasciste.

Il est alors probable qu'il utilisera le soulèvement populaire comme prétexte pour prendre les pleins pouvoirs, comme l'article 16 de la constitution le permet lorsque "l'indépendance de la Nation, l'intégrité de son territoire ou l'exécution de ses engagements internationaux sont menacés d'une manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu".

Si Nicolas Sarkozy est élu, il généralisera les machines à voter, ce qui lui permettra de truquer les prochaines élections, comme Bush aux Etats Unis.

Les machines à voter sont une grave menace pour la démocratie, car elles sont facilement piratables par des virus informatiques destinés à modifier le comptage des votes, ou par le remplacement de composants par des versions truquées. De plus, les machines à voter signifient la fin de l'anonymat du vote, car l'électeur doit s'identifier par une carte magnétique qu'il doit insérer dans la machine pour valider son vote. Techniquement, rien n'empêche que les machines gardent en mémoire qui a voté quoi.

Nicolas Sarkozy s'est déjà déclaré favorable aux machines à voter. Les élections de 2007 risquent donc bien d'être les dernières élections démocratiques en France.

Source: http://www.syti.net/SarkozyDanger.html