mardi 15 juillet 2008

Après 1933...2007



En 1933, à la suite d'une élection démocratique, Hitler accédait au pouvoir dans une Allemagne rongée par la crise économique, où les citoyens ordinaires avaient subi un appauvrissement sans précédent à cause d'un chômage massif et d'une inflation galopante, créant dans l'opinion un sentiment d'amertume et le désir d'un changement fort pour remettre l'Allemagne sur la bonne voie.

Hitler était alors perçu comme "l'homme providentiel", le seul ayant l'autorité et la détermination nécessaires. Il bénéficiait du soutien du patronat et des classes aisées, en même temps que d'une partie des classes populaires victimes de la crise. Le danger représenté par Hitler était alors complètement sous-estimé ou ignoré par les médias et par la majorité de "l'intelligentsia".

Nous sommes aujourd'hui au 21è siècle, et le fascisme est de retour avec un nouveau visage. Il a évolué vers une forme "moderne", débarrassé de l'anti-sémitisme, mais en conservant les mêmes principes et les mêmes méthodes: autoritarisme, culte de la répression, mépris de la démocratie, propagation de la haine, désignation de boucs-émissaires, et absence de scrupules ("la fin justifie les moyens").

Ainsi, Nicolas Sarkozy n'est pas anti-sémite (au contraire), mais il est violent, rempli de haine, et ne supporte pas les opinions différentes de la sienne.

Autre caractéristique du fascisme, Nicolas Sarkozy ne cesse de stigmatiser des catégories de personnes en les désignant à la vindicte publique et en les utilisant comme boucs-émissaires:

- les jeunes des banlieues (les "racailles", à nettoyer au "karscher")
- les "assistés"
- "ceux qui se lèvent tard"
- les "soixante-huitards" et l'esprit de Mai 68 (cause de tous les maux de la France selon Sarkozy)
- les syndicalistes ("ces braillards", comme il dit)
- les défenseurs des droits de l'homme, qu'il appelle avec mépris les "droits-de-l'hommistes"

Son ambition dévorante, sa soif de pouvoir, le fait qu'il ne pense qu'à son intérêt personnel, sa démagogie, son mépris de la démocratie, son intolérance et sa haine font de Nicolas Sarkozy un danger majeur si il est élu. Sa soif de pouvoir est d'autant plus inquiétante qu'il a déclaré vouloir modifier la constitution pour étendre les pouvoirs présidentiels.

Les observateurs objectifs qui ont approché Sarkozy disent qu'il émane de lui de la violence. Comme il l'a souvent montré à l'Assemblée Nationale ou à Argenteuil, Nicolas Sarkozy est un violent, et il gouvernera avec brutalité, "à la cravache", il dressera les uns contre les autres, et le résultat sera une guerre civile. Les 5 semaines d'émeutes qu'il a déjà provoqué en 2005 ne sont qu'un avant-goût de ce qui arrivera si il s'empare du pouvoir.

Par ailleurs, Nicolas Sarkozy alignera la politique de la France sur celle des Etats-Unis et engagera la France dans les futures guerres américaines au Proche-Orient. A cause de la politique étrangère de Sarkozy, la France subira des attentats sanglants comme ceux de Madrid ou de Londres. Et ces attentats lui fourniront le prétexte pour réduire encore les libertés et parachever ce qu'il a commencé au ministère de l'intérieur: l'instauration d'un état policier fasciste.

Il est alors probable qu'il utilisera le soulèvement populaire comme prétexte pour prendre les pleins pouvoirs, comme l'article 16 de la constitution le permet lorsque "l'indépendance de la Nation, l'intégrité de son territoire ou l'exécution de ses engagements internationaux sont menacés d'une manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu".

Si Nicolas Sarkozy est élu, il généralisera les machines à voter, ce qui lui permettra de truquer les prochaines élections, comme Bush aux Etats Unis.

Les machines à voter sont une grave menace pour la démocratie, car elles sont facilement piratables par des virus informatiques destinés à modifier le comptage des votes, ou par le remplacement de composants par des versions truquées. De plus, les machines à voter signifient la fin de l'anonymat du vote, car l'électeur doit s'identifier par une carte magnétique qu'il doit insérer dans la machine pour valider son vote. Techniquement, rien n'empêche que les machines gardent en mémoire qui a voté quoi.

Nicolas Sarkozy s'est déjà déclaré favorable aux machines à voter. Les élections de 2007 risquent donc bien d'être les dernières élections démocratiques en France.

Source: http://www.syti.net/SarkozyDanger.html

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Franchement débile...vous voulez vous opposer à Nicolas Sarkozy faîtes le donc d'une façon constructive et surtout intelligente !